La conservation du foin pour les chevaux
L’alimentation du cheval se compose essentiellement de foin. Ce dernier est une catégorie de fourrage. Puisque techniquement il est assez difficile pour les propriétaires et éleveurs de chevaux de produire lui-même ce fourrage, beaucoup préfèrent l’acheter auprès de commerces spécialisés. Mais qu’il cultive ou qu’il s’approvisionne chez un producteur/revendeur, il est confronté à la même problématique : la conservation de ce foin.
L’intérêt d’une excellente conservation du foin
Le foin doit être en permanence d’excellente qualité, car le bien-être digestif de l’animal dépend de cet aliment. Sans compter que le bon foin possède de nombreux apports nutritifs : l’animal ingurgite ainsi une alimentation saine et riche en nutriments. Il sera fort et en bonne santé ! Plus les conditions de sa conservation sont excellentes, plus le foin reste de qualité. Notamment, il est recommandé de faire régulièrement une Purification du foin. Cette procédure, combinée à d’autres techniques (contrôle de la température, vérification de l’humidité, présence d’oxygène suffisante), permet de garantir la qualité sanitaire du foin. Sachez, par ailleurs, qu’il ne faut prendre que les bottes de foin, dont le cœur est bien froid.
Les risques d’une mauvaise conservation du foin
Autrement dit, il limite, voire empêche, l’apparition ainsi que la prolifération de micro-organismes qui sont à l’origine de la dégradation de la qualité du foin. On regroupe dans la catégorie des micro-organismes, également appelés microflore, les bactéries ainsi que les levures, ,mais aussi les moisissures. Leur présence a plusieurs conséquences sur le foin : diminution de la matière sèche, baisse considérable de sa valeur énergétique et de sa valeur azotée, hausse du taux de poussière. Du côté des chevaux, ces derniers risquent de se retrouver contaminés par des champignons, une contamination qui peut être lourde de conséquences. Si jamais votre cheval a mangé du foin contaminé, appelez vite un vétérinaire pour le traiter.. En effet, l’animal peut souffrir de mycoses, voire de toxicoses (maladie mortelle) et même d’avortement.
Des précautions supplémentaires
Utilisez toujours un ratelier foin lorsque vous nourrissez votre cheval. Ne donnez pas une seule et gigantesque ration dans une journée. Il est préférable de fractionner la ration journalière en plusieurs repas répartis dans la journée. Par ailleurs, pour en revenir au stockage, faites toujours celui-ci sur des palettes. Enfin, épuisez les anciens stocks avant de vous attaquer aux nouveaux stocks.